Grande Nuit des Arts Martiaux

Kung Fu Shaolin

Moines Shaolin à la Grande Nuit des Arts Martiaux

CHANG Hong Lian – Moines Shaolin

Le Kung-fu Shaolin ou Shaolin kung-fu ou Shaolin Quan est un art martial chinois traditionnel. CHANG  Hongliang, né en  chine  et  passionné d’arts  martiaux.  Depuis  l’âge  de  10  ans,  il pratique  Kungfu de Shaolin,  qu’il  a étudié  dans la  célèbre  école  de  Shaolin. Il a participe à la cérémonie d’ouverture des  Jeux Olympiques de Pékin et  collaboré  avec  des  célébrités du cinéma comme Jackie Chan.

Moine Shaolin à la XIII Grande Nuit des Arts Martiaux

CHANG Hong Lian viens de l’école de Shaolin de Chine qu’il pratique depuis une quinzaine d’années.

Le kung-fu Shaolin ou Shaolin kung-fu ou Shaolin Quan est un art martial chinois traditionnel, se référant à l’ancienne école du monastère Shaolin, lieu où il aurait été créé. Des centaines d’arts martiaux chinois se réclament de « L’héritage shaolin », ou d’un des monastères associés au nom « Shaolin ». On trouve la mention de la participation des moines du monastère Shaolin à des combats vers l’an 610, mais rien n’indique un style propre au monastère.

D’après la tradition, le moine bouddhiste Bodhidharma (Ve siècle) aurait enseigné le kung-fu Shaolin aux moines du temple Shaolin, pour les aider à se défendre des animaux et des brigands qui rôdaient autour du monastère. Les recherches académiques critiquent cette thèse dès le XVIIIe siècle, et certains historiens font remonter cette légende au XVIIe siècle, avec la mention de pratiques physiques à Shaolin (Qi gong) dans des passages du Yì Jīn Jīng, dont l’authenticité (on le prétend daté du VIIe siècle) est mise en doute par les historiens (qui l’estiment postérieur au XVIIe siècle).

Le moine bouddhiste Bodhidharma a été considéré comme le créateur des arts martiaux Shaolin. Cette attribution provient d’un taoïste ayant rédigé le Yijinjing en 1624, qu’il prétendit avoir découvert. La première des deux préfaces de ce manuel retrace la succession du style qi gong à partir de Bodhidharma jusqu’au général Li Jing, à travers une chaine de saints et héros de guerre bouddhistes. Les chercheurs considèrent ce travail comme une falsification, en raison de ses nombreux anachronismes et du fait que des personnages fictifs de la littérature chinoise y soient répertoriés comme maîtres de lignée. Ling Tinkang (1757-1809), un érudit de la dynastie des Qing, décrivait déjà cet auteur comme un « maître ignorant de village ».

Les recherches plus récentes démontrent que le saint patron du monastère était Bodhisattva Vajrapani, divinité révérée au moins dès le VIIIe siècle, par laquelle les moines pensaient obtenir force et compétences de combat. De même une stèle érigée en 1517 démontre que Vajrapani était considéré à cette époque comme le créateur des célèbres techniques de bâton des moines.